L’éducation est un droit pour chaque enfant. Elle doit les aider à développer leur personnalité, leurs talents, leurs aptitudes leurs compétences et le respect de l'autre …
 A Madagascar, le taux de scolarisation dépasse les 60% en maternelle et primaire, puis diminue fortement dans les classes supérieures même si, législativement, la scolarité est obligatoire de 6 à 15 ans.
Les Malgaches connaissent la même organisation des classes qu’en France : maternelle, primaire, collège, lycée, études supérieures. La journée commence à 8h pour les maternelles et le primaire ; pour le collége et lycée à 7h. La fin des cours est prévue à 16h30. Dans les établissements publics, maternelles et primaires, qui acceuillent de nombreux élèves, la matinée est réservée à un groupe d'élèves, l'aprés-midi à un autre. 
Tous les cours se déroulent en français sauf le malgache. L'emploi du temps est composé de matières similaires à un emploi du temps d'un élève français ( malgache, mathématiques, histoire et géographie du pays et du monde, activités sportives, temps de morale, éducation à la religion, chant et quelques travaux manuels). Le tout est évalué par des contrôles prévus à plusieurs moments de la semaine avec un examen en fin de trimestre. La discipline, le respect du maître et de l’enseignement sont très présents ; ces valeurs paraissent nécessaires dans des classes de 60 élèves en moyenne.
            A Madagascar, aller à l’école est une chance.
 A Madagascar, l’accès à l’école permet d’apprendre les bases de la lecture, de l’écriture, du calcul et une ouverture au pays et au reste du monde. Elle permet aussi à certains enfants « d’exister » légalement, d’avoir une possibilité de s’éloigner des travaux des terres et de prendre au moins un repas consistant par jour. Aujourd’hui, des organisations non gouvernementales et le gouvernement malgache tentent d’améliorer ces conditions d’éducation par des projets de :
- l’attribution de kits scolaires (cartable, cahier, crayon) à des élèves de primaire, 
- création de nouvelles écoles,
- actualisation ou rédaction de textes juridiques spécifiques à l’organisation et la réglementation de la scolarisation,
- renforcement des formations des enseignants,
- développement de centres de documentation.  
Actuellement, l'éducation est un grand défi pour le gouvernement actuel. Les établissements publics reçoivent de plus en plus d'élèves mais n'ont aucun moyen pour assurer un enseignement de qualité. Le secteur privé se développe car de nombreuses familles n'hésitent pas à consacrer une partie importante de leur budget à l'éducation de leurs enfants. Mais, beaucoup d'élèves arrêtent leur scolarité par manque de moyen.