Une mission à Madagascar 
 
 15 mai 2024 : 5 membres de l'association sont partis à Madagascar pour suivre les projets et analyser la faisabilité de futurs projets. Ce séjour permet aussi à 3 nouveaux membres de découvrir la vie malgache et l'île. La visite de la capitale leur a permis de s'imprégner de la vie trépidante, bruyante et trés miséreuse de cette ville. La directrice de l'école primaire Ledochowska dans le quartier de Isothy, soeur Linah, a décrit l'établissement (1450 enfants répartis en 26 classes de 50 enfants encadrés par 40 enseignants et personnels divers). Nous lui avons remis les courriers préparés par les parrains pour les enfants et avons programmé une réunion avec les étudiants parrainés pour le 8 juin. 

19 mai : Quittant cette ville polluée, embouteillée, nous avons pris la direction de Moramanga pour rencontrer les membres de L'association FANEVA, à qui Tarn-Madagascar a financé un motoculteur et une petite remorque. Mais la gestion de l’engin entraine des tensions entre les membres. Afin d’avoir une vision réelle de la situation, deux techniciens se sont rendus chez tous les adhérents et ont dressé un tableau de la réalité. Après avoir entendu leur compte-rendu, nous avons rencontré les paysans qui nous ont fait part de leurs doléances et nous leurs avons proposé certaines pistes d’amélioration comme un plan d'action et de formation. A eux de prendre les décisions nécessaires pour l’avenir. Cette année, la récolte de riz n’a pas été correcte à cause d’un manque d’eau lors des semis et trop d’eau ensuite.  Ce séjour chez Blandine, relais local de l'association depuis de nombreuses années s'est terminé par la visite du parc d'Andasibe pour voir les lémuriens. La réalité quotidienne dans les quartiers nous est apparue par les fréquentes coupures d'eau ou d'électricité. Cela n'empêche pas de vivre une belle aventure avec de superbes rencontres. 

23 mai : Nous avons repris la route, 254km en 10 heures pour rejoindre le port à l'est de l’île, Toamasina (Tamatave) ! Toutes les voies de circulation deviennent très difficiles. Aucun entretien ! Pas de travaux engagés ! Dans cette ville, nous avons retrouvé les filles de l’orphelinat où, cette année, l’association a financé l’installation de panneaux solaires. Bien évidemment, la directrice nous a fait part de futurs projets comme la création d’une cuisine et d’un réfectoire ; ce qui serait nécessaire et permettrait aux filles d’être dans le même bâtiment, le soir venu. L'orphelinat jouxte le collége-lycée Sainte Jeanne d'Arc où l'association est intervenue pour la classe informatique, les panneaux du terrain de basket, bibliothéque ... Durant la journée, Nicole et Danielle sont restées en classe de primaire afin d'échanger en Français. La rencontre avec les étudiants parrainnés a permis de leur remettre le solde de la dotation allouée à chacun d'eux et d'échanger sur leur vie étudiante. Le dimanche aprés-midi, nous avons accompagné 13 filles de l'orphelinat de 3 à 14 ans à la mer. Un moment de liberté loin des contraintes du quotidien ! 

27 mai : L’étape suivante nous a conduit à l’île Sainte-Marie. Lever à 3h pour une arrivée à 15h. Deux heures de plus de transport qu’en 2022 dues à une route défoncée et une mer agitée. Ici nous sommes accueillis à l’orphelinat et au dispensaire où l’association finance une partie du salaire du médecin et donne une somme pour l’achat de médicaments. Le mercredi, jour d’élections législatives, tout est fermé. Congé pour tout le monde. Nous voulions nous rendre à l’île aux nattes, petit lieu paradisiaque, mais la pluie a bloqué notre sortie. Jean Claude a donné des cours d'histoire/Géo à des filles de terminale de l'orphelinat. Nous en avons profité pour rencontrer les élèves de terminale, futurs étudiants que l’association parraine. Il s’avère qu’ils ne sont pas préparés pour leur futur cursus universitaire.

Nos actions 2022

Regarder, voir, écouter, échanger, s’entraider, rien d’extraordinaire,
des actions simples, à la portée de tout le monde
mais à l’origine d’un monde meilleur fait de fraternité et de partage.


Les projets soutenus par l’association partent toujours de besoins exprimés par les locaux. Les contacts s’établissent soit sur place par la découverte de villages de brousse soit au contact de malgaches sur place et/ou en France. Pour certains projets, Tarn-Madagascar intervient conjointement avec d'autres associations (Electriciens sans frontière, ...).